Après quatre (4) mois de la tenue de la 28ème conférence des parties à Dubaï aux Emirats Arabes Unis, le ministère de l’environnement et du développement durable de la République de Guinée à travers l’agence national des pollutions, nuisances et changements climatiques à tenue l’atelier de restitution ce mercredi17 avril 2024 à Conakry. L’objectif est de partager les décisions et les recommandations de la conférence de Dubaï pour renforcer les capacités des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux a contribué à la lutte contre les changements climatiques, notamment la mise en œuvre de la contribution déterminée au niveau national. Cette activité a connu la participation de plusieurs acteurs notamment les représentants du ministère de l’environnement, du ministère de l’énergie, des partenaires techniques et financiers, les organisons de la société civile et des médias.
Le représentant de la banque mondiale dans son allocution a réaffirmé l’engagement de l’institution à augmenter le volume de financement pour la lutte contre le changement climatique. Cette hausse aura pour cible les bénéfices associés aux climats qui vas passer de 35% à 45% dès 2025. Pour Ibrahima Djimali, cela signifie que près de la moitié des financements de la banque mondiale doit avoir des bénéfices associés au climat.
Pour l’ensemble de ses financements, il rappelle que la banque mondiale va consacrer 50% pour les mesures d’adaptations et 50% pour les mesures d’atténuations.
Pour le représentant du programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), le changement climatique causé par les activités humaines à travers les émissions de gaz à effet de serre aggrave les vulnérabilités dans les régions et au sein des communautés humaines dont les pauvres sont les plus exposés.
Alassane Bah rappelle qu’il est temps pour agir. « Le changement climatique ne connait pas de frontière, aucun pays ni région n’est à l’abris des effets du changement climatique. Le constat sur le dérèglement climatique est fait par tout le monde aujourd’hui. Chaque année de nouveaux records de température sont enregistré » A-t-il déploré avant de lancer un appel à contribution de tous les pays pour parvenir à une économie plus résiliente au service du bien-être des peuples.
La ministre de l’environnement et du développement durable a expliqué
qu’en prélude de la COP28, la Guinée a validé les plans climats sectoriels des principaux département ministériels concernés. « En terme de mobilisation de financement, la contribution déterminée au niveau national a pu mobiliser au cours de l’année 2023 un total de 38 millions de dollars américain et exécuter plusieurs projets dont la conservation de la biodiversité et l’amélioration de la résilience climatique de la réserve de biosphère de Ziama ainsi que la gestion intégrée des paysages dégradés en haute Guinée et en Guinée forestière. » Poursuivant, Mme la ministre ajoute qu’une enveloppe de 47 millions de dollars a également été obtenu pour l’exécution des projets intégrateurs prenant en compte à la fois le changement climatique, la conservation de la biodiversité, l’amélioration de la santé des populations et la lutte contre le changement climatique.
Elle termine en lançant un appel a déployer les efforts nécessaires pour saisir les opportunités que nous offrent les engagements internationaux.
Idiatou Souaré