C’este dans une tribune publiée sur sa page Facebook que le doctorant en science politique spécialisé sur les industries extractives interpelle une nouvelle stratégie maline de certains politique aux affaires sapproprient des avantages de l’exploitation minière telque le contenu locale. Oumar Totiya Barry lève un coin du voile sur cette nouvelle stratégie de l’élite politique guinéenne qui met le terme contenu local en devers lui. Cette tendance consiste à s’approprier des segments qui entre en jeux dans l’application de ce principe au détriment des citoyens et d’autres acteurs à la base. L’universitaire interpelle également sur les risques que peuvent causer à la longue cette malice de l’élite politique pourtant sensé être la solution aux problèmes.
Le contenu local est un masque sémantique pour dissimuler une nouvelle forme d’appropriation des rentes minières par un cercle politique et économique.
L’expérience a démontré que lorsque vous mettez en exploitation une mine, le véritable gain pour le pays, à court, moyen et long terme, n’est en réalité pas les taxes et impôts payés à l’État.
Mais c’est plutôt la capacité du pays à créer un lien inter-industriel entre l’exploitation minière et les autres secteurs d’activités économiques (fournitures des biens et services), à travers le développement d’un tissu local de PME compétitif, inclusif et qui survivra à la fin de la mine.
Autrement, sur un investissement de 15 milliards de dollars, (comme le Simandou), le véritable gain pour la Guinée, c’est la capacité du pays à créer, à capter, à absorber (par la fourniture de biens, services, développement de PME, et main d’œuvre qualifiée) plus de 80% de cet investissement. Redéployer ce vivier de PME dans d’autres domaines industriels.
Elle a compris ! l’élite politique se positionne sur ces segments…. constitue des sociétés de sous traitance maquillées, contrôle directement ou indirectement l’attribution des marchés…et le peuple inhale la poussière.