Durant cinq jours les responsables de médias et deux de leur journalistes venus de cinq pays de l’Afrique de l’ouest ont participé à un seminaire et une formation dans le cadre cadre du journalisme environnemental à l’occasion du lancement du projet Terra Africa. Ce projet va prendre deux ans et il vise à orienter les journalistes vers les sujets environnementaux, la collaboration entre journalistes, acteurs de la société civile et scientifiques sur questions environnementales. Dihedri Anderson journaliste spécialisé sur des questions d’environnement et d’investigation l’un des facilitateurs de ces cinq jours de semaire et formation s’est prêté au micro de guineeline.net pour dire ce qu’ils attendent des medias bénéficiaires au sortir de ces travaux de lancement du projet Terra Africa financé par le Fonds de Solidaritépour lesProjets Innovants à travers CFImédias.
Sur le seminaire
« Ce séminaire qui est intitulé « quelle place pour les médias dans la lutte contre le réchauffement climatique en Afrique ? » est un thème est très évocateur. Quelle rôle les médias peuvent jouer dans la médiation, la sensibilisation du public, l’interpellation aussi les décideurs quant à leur action dans la lutte contre le changement climatique. »
L’urgence climatique
« Aujourd’hui on parle même d’urgence climatique. Ça veut dire que c’est un sujet très important, si non le plus important. Parce qui s’il n’y a pas de planète, il n’y a pas de vie. Le médias doivent pouvoir capitaliser ce séminaire de formation qui a permis de réunir les scientifiques, les organisations de la société civile, les communautés pour discuter sur la nature de la collaboration à mettre en place pour mieux s’investir pour que les médias puisse avoir un rôle plus prépondérant dans la sensibilisation du public sur les enjeux climatiques. »
Sur l’atelier de formation
« En suite on a fait deux jours de formation pour permettre aux médias de comprendre les bases du journalismes environnemental et aussi les permettre d’identifier les thematiques prioritaires dans leurs pays, les obstacles également à leur action en tant que médias. Surtout de développer un plan éditorial en fonction des thématiques prioritaires dans leur pays en fonction des obstacles et des difficultés qu’ils peuvent rencontrer. Comment il peuvent prendre toute leur place dans la production médiatique, la sensibilisation, l’éducation du grand public sur les enjeux du changement climatique. »
Ce que doivent faire les médias
« Je penses que les médias bénéficiaires doivent pouvoir capitaliser sur ces discussions pendant le séminaire et la formation pour pouvoir développer un plan éditorial qui leur permet de dire nous en tant que médias en fonction des préoccupations qui intéressent les populations comment écrire sur ces thématiques, comment documenter sur ces situations qui sont le quotidien de ces populations pour pouvoir interpeller, sensibiliser mais aussi mettre en avant les initiatives qui marchent à travers le journalisme de solution. Donc c’est une grosse responsabilité pour les médias. Je penses que pendant ces cinq jours il y a eu la motivation, l’engagement dans les interventions. »
Se dit convaincu et rassuré
« Je suis convaincu et rassuré que les médias vont jouer tout leur rôle faire des productions, sensibiliser pour gaire en sorte qu’une masse critique de citoyens ouest-africains soit informé sur cette thématique pour qu’elles comprennent ces enjeux et puissent agir pour que tout le monde puisse s’engager dans la lutte contre les changements climatiques qui aujourd’hui est une préoccupation mais aussi une urgence mondiale. »
Boèboè Béavogui