Première réserve et deuxième exportatrice mondiale de bauxite, la Guinée a aujourd’hui l’un des plus grands potentiels économiques miniers méconnu et sous-exploité. Deuxième pourvoyeur d’emploi auprès de l’État, le secteur minier guinéen est celui qui apporte le plus à l’économie guinéenne avec une contribution d’environ 15 % au PIB. Plusieurs entreprises évoluent dans le secteur dont certaines depuis plus de 50 ans.
L’activité extractive en Guinée représente une part importante des émissions de gaz à effet de serre dont les données de pollution son pour l’instant méconnues.
L’afflux des ressources naturelles attire des investisseurs de différents nationalité, malgré la forte présence des acteurs privés du secteur extractif en Guinée et son apport au développement socioéconomique du pays il faut retenir que l’extractivisme cause d’énormes dégâts sur la biodiversité.
La conférence des parties sur le climat est donc le lieu pour la Guinée de trouver des solutions écologiques à l’exploitation de ses ressources naturelles pour un développement durable.
Monsieur Gerald, directeur de l’environnement chez ADRECO, présent à la Cop explique leurs solutions de décarbonisation dans le stand de la Guinée qui est un grand pays minier.
Depuis plus de 40 ans, ADERCO est une technologie qui conçoit et formule des carburants de solutions de traitement pour aider à améliorer l’efficacité énergétique et l’exploitation fiable et c’est une solution qu’on rajoute dans les carburants de tous types que ça soit du léger, du lourd ou du kérogène et aussi les biocarburants, précise-t-il.
Selon lui l’avantage de cette solution est quelle démunie la consommation en plus de prolonger la durée des équipements miniers. Nous estimons que cette solution est une des premières étapes de décarbonisation du minier explique le responsable et l’avantage de son utilisation est surtout la diminution importante du dioxyde de Carbonne (CO2) par ce que y’a moins de carburant qui est brulé.
La délégation guinéenne pour sa part reste convaincue de la nécessité d’utilisation de cette solution et souhaite même la participation de l’Etat pour en faire de cette solution une responsabilité sociale des entreprises des extractives.
Il faut rappeler que cette solution est déjà utilisée par la compagnie de bauxite de Guinée (CBG) depuis six ans maintenant, et une expérimentation avec UMS-Guinée et bien d’autres entreprises en Guinée.
Idiatou Souaré depuis Doubai pour guineeline.net