L’agriculture et la sécurité alimentaire ont occupé une place importante lors de la Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP-27) à Charm el-Cheikh. Depuis lors, les gouvernements s’efforcent à intensifier les mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation aux changements climatiques dans leur secteur agricole. Les Emirats Arabes Unis pays hôte de la conférence des parties sur le climat (COP28) a fait signer par 134 pays parmi lesquels la Chine, le Brésil, les États-Unis et les vingt-sept États membre de l’Union européenne un engagement à inclure l’agriculture et l’alimentation dans leurs plans climat d’ici à 2025.
Le secteur agricole mondial est de plus en plus exposé aux changements climatiques. Leurs impacts sur la sécurité alimentaire sont nombreuses dans le monde mais particulièrement dans les pays en développement. Ces impacts se caractérisent par la hausse des températures, les vagues de chaleur, les sécheresses, les inondations, les modifications du régime des précipitations et les événements extrêmes affectent l’agriculture plus que tout autre secteur.
Insécurité alimentaire en Afrique, quelles solutions ?
Dans la Corne de l’Afrique et au Sahel, des millions d’enfants souffrent de malnutrition et d’émaciation sévère. Pourtant près de 65 à 70 % de la population vit de l’agriculture, de l’élevage ou de la pêche. De quoi rappeler que le potentiel de souveraineté alimentaire est là. Cependant des facteurs comme le changement climatique constitue un risque majeur pour parvenir à une autosuffisance alimentaire pour l’Afrique.
Présent à la 28ème Conférence des Parties sur le climat (COP28) Emmerson Mnangagwa le Président Zimbabwéen est revenu sur les expériences de son pays sur l’agriculture intelligente. Elle consiste à combiner diverses méthodes durables pour relever les défis climatiques spécifiques. << Je penses que le Zimbabwe est déjà en avance sur cette question de sécurité alimentaire. Nous avons commencé à expérimenter à l’échelle des villages et ensuite nous avons trouvé des reformes juridiques et institutionnelles pour vraiment permettre à tous les acteurs de mieux s’impliquer.>>à expliqué le Président Mnangagwa. Il ajoute <<Il faut rappeler que nous avons même un système de monitoring qui permet aux producteurs de mieux s’informer quant à l’utilisation des terres pour une meilleure productivité. >>
En conclusion, le président Emerson Mnangagwa du Zimbabwe interpelle <<L’Afrique dans sa globalité peut faire face à l’insécurité alimentaire si et seulement si de bonne politique agricole sont mises en place pour construire un avenir durable et plus écologique.>> souhaite le chef de l’État Zimbabwéen
Idiatou Souaré à la COP-28 pour www.guineeline.net