« Ce fonds est destiné aux pays moins pollueurs mais fortement impactés par les effets du réchauffement climatique dont l’Afrique » constitue l’une des plus fortes annonces faites quelques heures après l’ouverture de la conférence des parties sur le climat. Les Émirats Arabes Unis sont l’un des dix premiers pays producteurs de pétrole au monde. Une ressource qui, au côté du gaz et du charbon, est un combustible fossile représentant 80 % des émissions de gaz à effet de serre. La démarche est qualifiée comme étant l’une des étapes « les plus importantes dans la prise en charge des communautés vulnérables ».
Même si certaines parties à la COP qualifient cela « d’acquis », mais l’économie des Émirats Arabes Unis reposent sur l’extraction et l’exportation des énergies fossiles. Une réalité que l’on constate d’ailleurs dans la ville des Émirats. Ce qui ne laisse pas indifférente Tzeporah Berman environnementaliste canadienne « ce matin, j’ai ouvert les rideaux dans mon hôtel sur ce que je sais maintenant être la plus grande installation de production d’électricité au gaz naturel sur un seul site au monde » l’activiste et écrivaine poursuit en s’indignant « je vais regarder ça à travers la brume de la pollution pendant deux semaines »
Idiatou Souaré depuis Dubaï