La Conférence des parties sur le changement climatique se déroulera du 30 novembre au 12 Décembre 2023 à Dubaï aux Emirats Arabes Unies. Elle réunira tous les dirigeants du monde entier notamment acteurs Étatiques, secteurs privés, organisations internationales, organisations de la société civile et journalistes. Cette conférence est un endroit où les pays du Nord et du Sud se mettent ensemble pour discuter de l’avenir climatique mondial. L’Afrique malgré son faible niveau de développement économique et social n’est pas en marge de cette discussion mondiale. Elle a d’ailleurs pris des engagements internationaux qu’elle doit tenir et mettre en œuvre. Des engagements au nombre desquels il y’a l’accord de Paris sur le changement climatique et le protocole de Kiyoto entre autres.
Pour Alpha Oumar Kalloga, négociateur en chef du groupe africain chargé des questions relatives aux pertes et préjudices associées aux changements climatiques en parlant de pertes et préjudices, « il faut préciser que cette thématiques sera au centre des discussions car il existe tout d’abord un faussé en terme de financement d’adaptation aux changements climatiques. L’Afrique particulièrement est entrain de souffrir du manque d’ambition en terme d’atténuation. » Il poursuit en disant que le niveau de pollution de l’Afrique est très faible contrairement aux autres grandes puissances industrielles. Cependant elle est tout de même confrontée à des impacts résiduels dûs aux changements climatiques irréversibles.
Il faut mentionner que pendant la COP-28, il y aura un agenda relatif à l’opérationnalisation des pertes et préjudices associées aux changements climatiques. C’est pourquoi le négociateur Kalloga précise que dans la gouvernance de ce fonds il y a un certain nombre de questions qui se posent notamment le niveau de contribution des pays et l’ambition des pays en développement particulièrement l’Afrique pour faire face aux impacts du changement climatique. Quant à la responsabilité des pays et de leurs positions géopolitiques, il reste convaincu que la décision de gouvernance de ce fonds va donner le ton aux pays développer par rapport à la justice climatique.
« D’autres sujets tel que le bilan mondial des actions climatiques feront l’objet de discussion lors de cette 28ème conférence des parties » rappelle Alpha Oumar Kalloga.
Idiatou Souaré