Une session de formation des journalistes en environnement s’est ouverte lundi 20 novembre 2023 à Conakry. Pendant cinq jours, de journalistes issus des médias constitués à cet effet vont être outillés sur les notions appropriées pour au traitement des sujets environnementaux. Le pression séance d’ouverture portant sur le thème « biodiversité : état des lieux, enjeux et perspectives » à été présentée par le colonel à la retraite Aboubacar Oularé qui n’a manqué de précisions autour de la thématique de la biodiversité.
Pour cet expert en biodiversité et coordinateur national de la Ligue Guinéenne pour la Nature (LGN) la biodiversité est « la diversité et la variabilité des espèces et des habitants des patrimoines génétiques sur un espace donné. » Cette diversité est composée de la biocenose qui est l’ensemble des êtres vivants et du biotope qui est le milieu de vie des êtres vivants plus la diversité génétique au sein des populations d’être vivants.
Pour lui « La biodiversité est un sujet de préoccupation nationale, régionale et mondiale parce qu’elle est le support de vie de l’être humain. Tout ce à quoi notre vie est liée et dépend fait partie de la biodiversité. » A-t-il insisté en termes claires.
Parler de cette masse d’information en lien avec la biodiversité demande une approche attrayante. C’est pourquoi le Colonel à la retraite propos « de commencer par la senbilisation, l’information, l’éducation pour les usagers mais également attirer l’attention des décideurs à s’intéresser d’avantage à la biodiversité. »
D’autres acteurs non les moindres qu’il faut impliquer est la population scolaire et estudiantine « Amener les populations au niveau scolaire et universitaire à mieux s’intéresser à la notion de biodiversité pour mieux s’en approprier dans le cadre de sa pérennisation. » Ajoute-t-il. Avant de renchérir sur les conséquences en cas de manquement à ce principe de gestion rationnelle et violation de la biodiversité peuvent s’avérer Catastrophiques. « Le manque de médicament, les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les inondations, de fortes températures, de la rareté de l’eau de pluie vont se manifester. Cela peut affecter l’agriculture et l’élevage pourraient et les forêts pourraient disparaître. »
Ce qui laisse clairement apparaître que la situation presse et la nécessité s’impose. Mais par où commencer en terme de priorité ? Pour ce Colonelàlaretraite « La priorité aujourd’hui en Guinée est de mettre les moyens à la disposition des aires protégées pour le réseau national dont nous disposons pour que les mesures de protection de préservation et d’utilisation des ressources soient mises en place durablement. Faire en sorte que les communautés qui vivent aux alentours des aires protégées puissent accomplir la satisfaction de leur besoin sans empiéter davantage sur les ressources. Faire aussi en sorte que plus d’action de sensibilisation et de formation puisse se mettre en place sur l’utilisation rationnelle des ressources naturelles par les générations actuelles et futures. » A-t-il interpellé avant de conclure que S’il n’y a pas de biodiversité, il n’y a pas de vie sur terre.
Boèboè Béavogui