Si beaucoup pense que les investissements chinois sont peu soucieux des droits des communautés, pour le Président de la chambre des mines, « ce n’est qu’une perception. » Ismaël Diakité affirme que cette perception ne reflète pas la réalité « les entreprises chinoises comme toutes entreprises qui interviennent dans le secteur extractif en Guinée ou ailleurs viennent en considération des lois qui existent mais également des standards et des normes en la matière. » a précisé M. Diakité avant de poursuivre qu’en voulant investir dans un pays on se base d’abord sur les lois existantes.
L’existence des textes règlementaires constitue une force pour les pays de veiller au respect des normes et standards. En Guinée par exemple, le non-respect de ces principes peut aboutir à des mesure que rappelle le Président de la chambre des mines « puisque la Guinée dispose d’un code de l’environnement et de plusieurs codes en matière de santé et sécurité il faut forcement en tenir compte. Et si vous ne le faites pas il y a des choses qui se passent. Vous n’avez pas les autorisations de l’Etat et vous n’avez pas ce qu’on appelle la licence sociale pour exploiter. »
Pour Ismaël Diakité la perception qui stigmatise les entreprises chinoises quant au respect des droits de l’homme et des normes et standards environnementaux doit être combattu.
« Nous sommes soucieux de réaliser des activités en pleine conformité avec les règlements du pays, avec les standards et les normes en la matière notamment les standards de IFC les principes de l’équateurs. » rassure Ismaël Diakité.
Idiatou Souaré