La journée du samedi 10 décembre 2022 dernier jour du séminaire de lancement du projet et de l’atelier de formation de journalistes en environnement a débuté par un rappel des activités précédentes. Ce rappel a été suivi par les débats sur les thématiques du jour dont le premier animer par Madeleine Ngeunga journaliste d’investigation spécialisée sur les questions environnementales. Dame Ngeunga et les autres facilitateurs ont rappelé la nécessité de l’urgence climatique qui reste une problématique commune des pays francophones bénéficiaires du projet à savoir le Sénégal, la Côte d’Ivoire et la Guinée.
La facilitatrice a commencé par rappeler l’urgence du défis lié à la sécurité des journalistes qui doit être réléver. Elle a émis une recommandation sur l’accès à l’information et le fait de ne pas aller sur un terrain très risqué. À défaut évaluer le risque en amont pour savoir ce qu’il faut faire avant de partir sur le terrain. Madeleine Ngeunga conseil que si le journaliste n’a pas les compétences à évaluer les risques, il doit demander conseils à un confrère, faire une pré évaluation avant l’enquête.
Les participants ont soulevé la question sur la difficulté d’évaluation des risques sur le terrain avant l’investigation. La facilitatrice est revenu à la tâche pour préciser qu’il faut avoir du temps de préparation et surtout commencer l’investigation à partir des communautés et terminer par les autorités. Pour terminer il faut noter que la question de sécurité et surtout l’aspect implication des autorités locales parfois en amont peut intimider les communautés dans leur témoignage.
Idiatou Souaré