La Guinée dispose d’une biodiversité très riche et variée, aussi bien dans ses forêts denses et humides du sud du pays que dans les régions sèches du nord. Cependant, en raison de l’activité très récurrentes de l’homme sur la nature, notamment l’exploitation minière industrielle ou artisanale, l’utilisation du mercure par certains artisans, les feux de brousse, l’urbanisation galopante et l’exploitation forestière affectent ces zones forestières. Nous observons une dégradation très poussée des zones impactées. La rédaction de votre quotidien en ligne www.guineeline.net s’est intéressée aux réalités qui se cachent derrière la dégradation avancée de ces milieux.
La sécurité environnementale reste aujourd’hui une priorité mondiale. Toutefois le manque de moyens de subsistance dans les localités pousse les communautés à se livrer à des activités qui détruisent leur environnement. “Nous n’avons pas de quoi nourrir nos familles, nos maris ne travaillant pas non plus et nous avons pensé que faire de l’exploitation artisanale de l’or est la meilleure solution pour subvenir à nos différents besoins” justifie Mariama Kourouma exploitante artisanale de l’or à Siguiri.
La protection de l’environnement suppose parfois de modifier des habitudes profondément ancrées chez ces communautés, qui doivent trouver de nouveaux moyens de subsistance. Les organisations de la société civile et d’autres activistes jouent un rôle primordial dans ce sens. Le défi constant est de réussir à convaincre les communautés de l’importance de protéger l’environnement.
La sensibilisation à la protection de l’environnement à travers les médias et les nouveaux outils de communication restent les moyens à explorer pour réussir le pari.
Idiatou Souaré