La région de l’Afrique de l’ouest est durement touchée par le réchauffement climatique. Cela se ressent par des constats physique sur le terrain mais égalementpar des études des experts de l’environnement. Mohamed ATANI directeur régional Afrique du programme des nations unies pour l’environnement dans un exposé lors du lancement du projet Terra Africa a rappelé que « Les températures ce sont 1,5 fois plus élevée que le niveau mondial et 9 pays de l’Afrique de l’ouest sont parmi les 30 cités comme les plus vulnérables au changement climatique à l’échelle mondiale. » Il ajoute également que les études sur le climat ont révélé que « les périodes pluvieuses se font de plus en plus rares et souvent plus intenses, des inondations plus violentes, l’élévation du niveau de la mer. » Cela a entraîné des conséquences humaines et économiques sur tous les secteurs et les populations vulnérables en particulier les femmes et les jeunes. « Plus d’un million de personnes ont été déplacées à linterieur du sahel en raison de la secheresse avec des conséquences que nous connaissons tous. » Ce qui a eu de graves répercutions sur la santé, la sécurité alimentaire et le bien-être des communautés et aussi la cohésion sociale et la stabilité politique a interpellé Monsieur ATANI du PNUE régionAfriquedel’ouest.
Pour atténuer ces risques climatiques et leurs corollaire, le directeur de la région Afrique de l’ouest du programme des nations unies pour l’environnement recommande « D’abord renfoncer les systèmes alimentaires, car la stabilité alimentaire est essentielle à la stabilité sociale et politique dans la région. Aider les pays à intégrer le changement climatique dans leur stratégie de développement renforcer les capacités de prévision et d’alerte précoce. »
Boèboè Béavogui