Alors que la conférence de Charm el-Cheick de 2022 sur les changements climatiques, s’est tenue du 06 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheick en Egypte. Elle avait réuni les pays signataire de la convention cadre des nations unies sur le changement climatique (CCNUCC).
Cette conférence constitue pour certains observateurs une transition entre la COP 26 de Glasgow qui s’est tenue en 2021 et fut la plus importante depuis l’accord de Paris ; et la COP28 qui aura lieu à Dubaï en 2023 et s’annonce comme crucial, car elle devrait être l’occasion du premier bilan mondial des efforts climatiques des pays. Les principaux enjeux sont l’atténuation des émissions des gaz à effet de serre, le financement pour le climat, la défense du continent africain et le financement des pertes et dommages touchant principalement les pays du sud.
La Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (la COP27) s’est clôturée sur un accord décisif visant à fournir un financement des pertes et préjudices aux pays vulnérables durement touchés par les catastrophes climatiques.
Selon le communiqué de ONU climat rendu publique ce vendredi 18 novembre, La COP27 parvient à un accord décisif sur un nouveau fonds « pertes et préjudices » pour les pays vulnérables
Ce résultat nous fait avancer, a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif d’ONU Climat. Nous avons déterminé une voie à suivre dans le cadre d’une conversation qui dure depuis des décennies sur le financement des pertes et dommages – en délibérant sur la façon dont nous abordons les impacts sur les communautés dont les vies et les moyens de subsistance ont été ruinés par les pires impacts du changement climatique.
Dans un contexte géopolitique difficile, la COP27 a permis aux pays de prendre un ensemble de décisions qui réaffirment leur engagement à limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 degré Celsius au-dessus des niveaux préindustriels. Cet ensemble de décisions a également renforcé les mesures prises par les pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s’adapter aux conséquences inévitables des changements climatiques, tout en favorisant le soutien financier, technologique et le renforcement des capacités dont ont besoin les pays en développement.
La création d’un fonds spécifique pour les pertes et préjudices a marqué un point d’avancée important, la question ayant été ajoutée à l’ordre du jour officiel et adoptée pour la première fois lors de la COP27.
Reste à savoir quels pays est plus vulnérables que tel autre et quels pays développés paiera quoi ? à qui et à quel pourcentage. L’autre défis est de savoir la capacité des pays vulnérables à mieux gèrer les fonds qui lui seront destinés.
Idiatou Souaré