Dans le cadre de la clôture du projet de ‘’Lutte contre la dégradation de l’environnement pour un développement durable dans la sous-préfecture de Moussayah’’, l’ONG Action Mines Guinée vient d’organiser un atelier de capitalisation du projet le mardi 27 septembre 2022, à l’hôtel Gamal Abdel Nasser de Conakry.
Cette activité a réuni une quarantaine de personnes dont des autorités étatiques, du partenaire, des bénéficiaires, des organisations de la société et autres personnes ressources.
L’objectif de cette rencontre d’une journée est de partager avec les parties prenantes les résultats obtenus, les difficultés rencontrées, la démarche de mise en œuvre et les recommandations du projet. C’était aussi de recueillir des propositions des participants pour améliorer la méthodologie d’exécution dans la mise en œuvre des projets dans le futur.
Pour Ibrahima Sory Kourouma, responsable du projet au sein d’Action Mines, ce projet a consisté à accompagner les communautés riveraines de la forêt classée de Kounounkan qui est de 5 347 ha, située dans la commune rurale de Moussayah, préfecture de Forécariah en développant d’activités génératrices de revenus qui constituent des alternatives aux pratiques nocives à la réserve.
« Les activités menées tournaient autour de quatre axes qui sont le renforcement du pouvoir économique des communautés, le renforcement des connaissances sur la législation environnementale et minière, l’éducation environnementale et les mesures de prévention, de protection et de restauration de l’environnement », renchérit-il.
Le projet a permis d’accompagner 5 groupements d’intérêt économique (GIE) en apiculture moderne et durable et dans la saponification. « Deux autres groupements ont été accompagnés dans le maraichage et dans la mise en place des pépinières. Il a permis également d’installer 9 clubs écologiques dans 9 écoles de Moussayah et de reboiser plus de 10 mille plants autour de la réserve. Le projet a permis aussi de renforcer les capacités de 207 personnes issues de la communauté dont 81 femmes sur le cadre juridique et règlementaire lié à l’environnement et aux mines », précise Kourouma dans son intervention.
A rappeler que ce projet a été mis en œuvre en consortium avec d’autres ONG omme RENASCEDD, AGEDD et JAG sous financement de l’Ambassade de France en Guinée et en sierra Léone à travers son Projet Innovant des sociétés civiles et coalition d’acteurs (PISCCA).
Mamadou Oury Bah