Parti pour trois ans à travers le monde, le bateau de l’initiative « Plastic Odyssey » a fait son sixième escale à Conakry. Lors de cet escale les experts à bord de ce navire ont dispensé une formation de cinq jour à l’intention des entrepreneurs dans le secteur du recyclage des déchets plastiques. Au terme de ces cinq jours de formation vendredi 24 mars 2023, Juliette membre de l’équipe de « Plastic Odyssey » a livré ses sentiments sur cet escale de Conakry.
guinineeline : Bonjour, présentez-vous s’il vous plaît ?
Juliette : m’appelle Juliette, je suis membre de « Plastic Odyssey »
guinineeline : Que signifie Plastic Odyssey ?
Juliette : Plastic Odyssey est un bateau qui est parti pour trois ans autour du monde pour être Ambassadeur de la lutte contre la pollution plastique dont le sixième escale a coïncidé sur Conakry. Ce bateau va faire trente escale autour du monde. Ici à Conakry, l’escale ne s’est pas fait à terre mais il a pour but de lutter contre la pollution plastique. Nous avons fait une semaine de formation avec des acteurs institutionnels et des entrepreneurs qui travaillent sur le sujet pour essayer de trouver tous ensemble des solutions à la pollution à grande échelle.
guinineeline : D’où est parti cette initiative, qu’est-ce que Plastic Odyssey a constaté comme problème et qu’il cherche à résoudre ?
Juliette : Le problème auquel s’est attaqué initialement Plastic Odyssey c’est la pollution des océans par les déchets plastiques. Aujourd’hui on essaie d’apporter des solutions qui sont basées sur la formation, la sensibilisation, l’accompagne à l’entrepreneuriat et au développement de projets dans le secteur du recyclage pour lutter contre ce fléau.
guinineeline : Qu’est-ce que la pollution plastique cause comme problème dans les eaux marines ?
Juliette : Le plastique asphyxie les océans, les écosystèmes tant la faune que la flore. La pollution des plastiques est un problème qu’on retrouve aussi à terre. Nos champs d’action ce sont les villes côtières qui sont responsables de la production de 75% des déchets plastiques qui arrivent en mer. Nous travaillons en amont du problème sur les villes côtières pour éviter que les plastiques ne se retrouvent dans l’océan.
guinineeline : Qu’est-ce que vous avez trouvé de particulier sur Conakry comparativement aux escales précédents ?
Juliette : Conakry est un prolongement de la terre dans l’océan. C’est un écosystème qui vit de l’océan, qui vit de ce rapport avec la mer et donc qui a besoin de protéger la mer afin de protéger les populations de Conakry qui vivent de cet écosystème qui est très précieux. Le plastique est un gros problème dans les eaux de Conakry. Donc nous avons voulu rencontrer des personnes à la fois d’ici qui portent des solutions pour lutter contre ce problème de plastique. Et aussi grâce à ISMI qui est partenaire de cette formation nous avons pu avoir des candidats de tous les pays côtiers de l’Afrique de l’ouest pour réfléchir aux solutions dans toutes ces localités géographiques.
guinineeline : Qu’est-ce que vous avez tirez comme leçon sur ces cinq jours de formation à Conakry ?
Juliette : Ce qui nous a particulièrement marqué pendant ces cinq jours de formation c’est la volonté des acteurs de travailler ensemble, de coopérer, de trouver des solutions ensemble contre les plastiques. L’importance de collaborarer tous les citoyens que nous sommes, acteurs économiques, institutionnels pour trouver des solutions de manière globale. En ce sens la question nous a particulièrement inspiré parce qu’on a pu organiser cette rencontre et créer une force dans l’information qui est celle de la mixité géographique et la mixité des profiles.
guinineeline : Est-ce que cette initiative va s’étendre sur le temps ou ça sera la seule fois ?
Juliette : Des formations comme celles-ci, nous les faisons d’habitudes à bord du bateau à chaque escale. Ici c’est la sixième formations que nous avons dispensés. Nous espérons à l’avenir continuer à dispenser ces formations tant en Afrique de l’ouest que durant le reste des escales sur le bateau.
guineeline.net : Juliette merci !
Juliette : c’est moi qui vous remercie.
Boèboè Béavogui