Notre rédaction a fait une immersion dans l’enceinte de l’orphelinat « la voix des sans voix » pour s’imprégner des réalités de cette maison d’accueil des enfants déshérités. Dans une interview accordée à notre rédaction la fondatrice de « La voix des sans voix » nous parle de ses motivations qui lui ont poussée à créer ce centre d’accueil et les difficultés qu’elle traverse aujourd’hui. Madame Yarie Camara répond aux questions de Idiatou Souaré.
Qu’est-ce qui vous as poussé à créer cette fondation ?
D’abord, je suis orpheline de père. Notre père est décédé quand j’étais très petite. La personne qui nous a éduquée était un monsieur très humble et aimable. Surtout avec les orphelins il prenait tellement soins de nous que je suis grandi dans cet état d’esprit. Je faisais des constats quand j’étais petite certaines personnes étaient très méchantes à l’égard des orphelins d’autres n’étudiait donc ce sont eux qui faisait les travaux tels que puiser de l’eau nettoyer la maison etc. Je me suis faite la promesse d’ouvrir un orphelinat même avec peu de moyens pour m’occuper des orphelins, leur donner de l’amour parce qu’ils en ont besoin.
Vous faites tout cré travail avec qui, quel est votre appuie ?
C’est avec cette ambition que Dieu m’a donné un bon mari qui lui aussi aimait prendre soin des orphelins. Mon mari que son âme repose en paix, aimait mobiliser les orphelins, leurs apprendre les bases de la religion musulmanes par exemple « comment prier ou faire des ablutions. » Il a continué à prendre soin de certains orphelins jusqu’à son dernier souffle. Il avait l’idée de construire un local pour nous. Il avait même commencé une maison de six chambres à Boké qu’il avait promis de transformer en une école Franco-arabe pour éduquer les orphelins mais Dieu à décider autrement. Après sa mort j’ai décidé de conserver ces acquis en voulant bien évidement continuer à gérer l’orphelinat.
Est-ce que vous bénéficiez d’aides extérieures ?
Avant j’étais à Hafia dans une maison de quatre chambres. C’est Béni Fondation qui nous a trouvé là-bas, il a dit que cet endroit n’était pas idéal pour nous. Du coup il a cherché cette maison pour nous, où nous sommes actuellement à Hamdalaye. La fondation a payé six mois de location et 2 mois de caution. À cause de ma maladie le fondateur de Albarak à designer quelqu’un qui pourrait m’accompagner à l’hôpital depuis 2020.
Vous payez combien pour le local actuel ?
Chaque mois on paie Six millions de franc comme location on a également d’autres partenaires extérieurs et beaucoup d’ONG national qui nous aide d’autres même qui préfère garder l’anonymat. Ils scolarisent ces enfants d’autres enfants ont des marraines et parrains qui leur permettent de payer leur scolarité et nous avons encore besoin d’aides car ces enfants ont besoins d’amour et de soutiens.
Quel appel avez-vous à lancer ou quel est votre message de la fin ?
Chacun d’entre nous peut changer quelque chose à travers des gestes de bonnes volonté. Nous pouvons sauver des vies.
Idiatou Souaré