Interroge sur le risque lié au réchauffement climatique en Guinée, le chef de cabinet du Ministère l’Environnement et du Développement Durable énumère trois éléments qui plaide en faveur du pays dans cette démarche.
pour lui, le premier élément est le fait que la contribution de la Guinée à l’émission des gaz à effet de serre est nettement minime à l’image de tous les autres pays africains. Par contre nous avons une grande opportunité de séquestration de carbone à travers nos forêts et nos actions de reboisement. Donc si nous faisons notre bilan carbone, nous avons un résultat qui est largement en faveur de la réduction de l’émission des gaz à effet de serre.
En deuxième lieu dit-il, la Guinée s’est engagée à faire sa part de réduction de l’émission de gaz à effet de serre. Pour cela nous avons deux types d’engagements. Le 1er qui est un engagement inconditionnel c’est-à-dire ce que nous nous engageons à faire sans l’aide extérieur consiste à une réduction de 20% à nos propres frais en fonction de l’année de référence. Nous l’avons atteint grâce au financement consenti dans la réalisation des aménagements hydroélectrique. Nous avons un autre engagement de réduction de 49% de nos émissions de gaz à effet de serre à condition de recevoir des financements extérieurs et c’est ce qui justifie la présence de Madame la ministre elle-même à la COP27 en Egypte actuellement pour mobiliser ce financement extérieur.
Le chef de cabinet du qu’en troisième élément, il y a le fait qu’au delà de ces éléments internationaux qu’est-ce que la Guinée peut en terme d’innovation aller chercher comme opportunité de financement climatique mais aussi de monétisation de nos interventions en terme de séquestration de carbone à ce qu’on appelle crédit carbone.
Boeboe Beavogui