Les autorités guinéennes ont annoncé la dissolution du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC). Les condamnations fusent tant en Guinée que sur le plan international pour dénoncer une mesure liberticide. C’est le cas de la coordination du Ballai Citoyen du Burkina Faso qui dénonce une décision totalement arbitraire et inacceptable. Kinda Éric Ismaël, membre de la coordination du mouvement qui a contribué au renversement de Blaise Compaoré, l’a dit dans un entretien accordé à Guineematin.com à travers un de ses reporters.
La nouvelle de la dissolution du FNDC par la junte militaire au pouvoir en Guinée continuer de faire couler encre et salive. Pour Kinda Éric Ismaël, porte-parole du Ballai Citoyen du Burkina Faso, cette mesure relève de l’arbitraire. « La décision de la junte en Guinée est totalement arbitraire et inacceptable. Nous la condamnons avec la dernière énergie. C’est un recul grave d’un point de vue des libertés individuelles et collectives. Personne ne connait véritablement l’agenda des militaires, leurs réelles intentions. Que tous ceux qui applaudissent les coups de force militaires sans discernement comprennent que les régimes militaires, à quelques exceptions près, nous enfoncent davantage. Le coup de force de Doumbouya a été applaudi par beaucoup de guinéens déçus par le régime Condé. Quelques mois plus tard, ils commencent à déchanter. En Guinée, il n’y a jamais eu de régime militaire exemplaire », soutient l’activiste.
Il faut rappeler qu’en 2020 alors que la lutte contre le troisième mandat d’Alpha Condé avait atteint sa vitesse de croisière, le FNDC avait bénéficié du soutien du Balai Citoyen du Burkina Faso.
Avec guineematin.com