Début juin, Sandfire Resources s’est offert les services de l’australien Perenti, espérant obtenir rapidement le permis minier et commencer l’exploitation à ciel ouvert du gisement phare de Motheo dès l’année prochaine. C’est désormais chose faite et la mine devrait entrer en production début 2023.
Au Botswana, l’exécutif vient d’octroyer un permis d’exploitation minière à Sandfire Resources, pour le projet de cuivre Motheo. C’est l’annonce faite le 7 juillet par la compagnie minière australienne, qui précise qu’elle boucle ainsi la dernière étape importante avant la construction de la mine.
Dans cette optique, Sandfire va accélérer dans les prochains jours les travaux préliminaires sur le site en engageant notamment davantage de personnel. Outre la construction de la route d’accès de 15 km et d’un camp d’hébergement de 200 personnes déjà en cours, la société va s’atteler à la construction de l’usine de traitement et des autres infrastructures nécessaires au début de l’exploitation minière début 2022.
À cet effet, il faut souligner que Sandfire a engagé début juin l’australien Perenti pour l’exploitation à ciel ouvert du gisement phare T3. Faut-il le rappeler, l’objectif final reste de produire le premier concentré de cuivre un an plus tard, soit début 2023. Selon l’étude de faisabilité, Motheo peut livrer annuellement plus de 300 000 tonnes de concentré de cuivre sur 12,5 ans.
Avec l’entrée en production récente de la mine de cuivre Khoemacau et celle prochaine de Motheo, le Botswana deviendra un acteur non négligeable au sein des producteurs africains du métal rouge. Notons que Motheo créera environ 1 000 emplois durant la construction et 600 à plein temps pendant l’exploitation.
« Sandfire est impatient de devenir un acteur majeur à long terme dans la ceinture de cuivre du Kalahari, qui représente l’une des dernières provinces de cuivre à grande échelle sous-explorées dans le monde », conclut Karl Simich, PDG de la compagnie.
(Agence Ecofin)