La République de Guinée est exposée à de potentielles catastrophes de diverses natures. Des catastrophes au nombres desquelles on peut citer des tremblements de terre, des inondations occasionnant parfois des pertes en vie humaines, détruisent des champs ainsi que des sources d’eaux. C’est dans ce sens que le ministère de l’environnement et du développement durable a servi de cadre d’échanges entre journalistes et agents de la direction nationale de gestion des catastrophes naturelles ce jeudi 16 novembre2023. L’objectif est d’inciter les journalistes à d’avantage s’intéresser aux questions liées aux catastrophes naturelles. Cette rencontre est une initiative du Réseau des Médias Africains pour la Santé et l’Environnement.
Des inondations de juillet et août 2023 à Conakry et périphéries ont couté la vie à des personnes vulnérables notamment des femmes et des enfants. Une réalité qui interpelle sur la nécessité du rôle que chaque citoyen peut et doit jouer pour la prévention et la précaution des catastrophes naturelles.
Pour Aïssata Sidibé membre du réseau l’organisations de cette rencontre est déjà signe d’un bon départ dans ce sens « Nous sommes convaincus que l’organisation des rencontres entre acteurs publics et journalistes est primordialement pour rehausser le niveau des débats sur la gestion des catastrophes. » Elle poursuit qu’il est important pour les journalistes de s’informer tout d’abord sur les structures en charge de ces questions, afin de pouvoir mieux les traités.
Selon le coordinateur régionale Moussa Iboun dudit réseau, « cette rencontre est à la deuxième du genre. La première s’était déroulée à l’université Gamal Abdel Naser de Conakry au lendemain du forum des médias sur le VIH-SIDA à Dakar dont l’objectif était de leur en faire un compte. Depuis cette rencontre, il été décidé de faire une série d’activité et donner la visibilité aux agences gouvernementales. » A-t-il justifié.
Le directeur du centre Ahassane Barry, estime que les médias ont un grand rôle à jouer dans ce processus. Cependant, il remarque que ceux-ci s’intéressent très peu aux questions de gestion de risque et de prévention et traite la question que quand il y a catastrophes. Il souhaite que les journalistes viennent vers les spécialistes pour demander des informations sur ce qui est en train d’être fait pour limiter les risques d’inondations.
Les présentations du centre national de gestions de catastrophes, du comité national de gestions de catastrophes ainsi que le cadre d’action de Sendai pour la réduction des risques de catastrophes ont mis fin à cette séance de prises de contact.
Pour rappel c’est un réseau qui est installé dans tous les pays de l’Afrique de l’Ouest notamment en Afrique du Nord et en Afrique centrale, actuellement le bureau régional se trouve à Abidjan et l’une de nos ambitions c’est de voir la mise en place du bureau régional en guinée.
Idiatou Souaré