Désormais, toutes les activités sportives et culturelles sont interdites sur toute l’étendue du territoire national, dans les établissements scolaires jusqu’à nouvel ordre.
C’est une décision du ministère de l’éducation nationale qui fait suite à la confirmation de plusieurs cas de coronavirus dans certains établissements scolaires du pays. Selon le chargé de la communication du MENA, cette démarche vise à se conformer à l’état d’urgence sanitaire en vigueur en Guinée
<< Nous sommes à l’état d’urgence sanitaire, l’une des mesures annoncées par le chef de l’Etat à l’occasion de la l’apparition de la pandémie Covid-19 consiste à l’interdiction de regroupement de plus de 50 personnes. Et, nous savons que les compétitions sportives, culturelles, les excursions, les kermesses scolaires que nous avons l’habitude d’organiser dans nos structures scolaires, sont des activités qui regroupent parfois des centaines de personnes. Vue que l’organisation de ces activités ne laissent aucune chance aux précaution qu’impose l’agence nationale de sécurité sanitaire et le comité scientifique, nous nous sommes purement et simplement être conformés à ces mesures. Nous avons aussi donné des instructions à l’endroit de toutes nos structures déconcentrées pour que cela se répercute au niveau de tous les chefs d’établissement, dans toutes les écoles de la Guinée pour que jusqu’à nouvel ordre, toute activité culturelle de nature à regrouper les enfants au même endroit, restent suspendues >>, souligne-t-il.
Concernant la rumeur faisant état de la fermeture des écoles en Guinée, le responsable a la communication du ministère de l’éducation souligne que c’est une décision qui ne relève pas de la compétence de son département.
<< Je ne sais pas ce qui peut donner raison d’aller jusqu’à parler d’une fermeture d’école. D’abord, je l’ai toujours dit, c’ est pas une décision qui revient au MENA, c’est une décision nationale. La première fois qu’il a été question de fermer les écoles, c’est un décret présidentiel qui la annoncé non seulement pour la fermeture des portes de écoles mais aussi de lieu de culte. Donc, ne souhaitons pas d’arriver à ce niveau. La situation doit être analysée et appréciée par les spécialistes du comité scientifique et l’agence nationale de sécurité sanitaire. C’est en référant à ces deux structures que nous pouvons nous pouvons nous pencher sur une telle décision >> a-t-il rassuré.
Dégradation des routes: A la rencontre des usagers de la RN1 partagés entre difficultés et désillusion
La dégradation très poussée des routes reste un problème majeur en Guinée.
Sur la nationale conakry Kindia et Mamou, les usagers traversent un calvaire lié à l’état de la route.
Rencontrés à la gare routière de Banbéto, chauffeurs, passagers et syndicats sont tous inquiets face à cette situation.
Quitté conakry pour l’intérieur relève d’un parcours de combattant à cause de la dégradation très poussée de la route sur cette nationale N°1. Une situation que déplore Elhadj Mamadou Yaya Baldé du syndicat des transporteurs à la gare routière de Bambéto. Il lance un appel aux autorités du pays.
<< Nous déplorons beaucoup l’état des routes actuellement, car c’est nous qui sommes victimes au regard de la situation. Au lieu que les véhicules poids lourds ne gâtent les routes, c’est l’état des routes qui détruit ces engins. C’est pourquoi nous procédons aux péages ici pour ne pas gâter les routes. Je demande aux autorités du pays de nous assister notamment pour la sécurité des chauffeurs le long des routes et aussi d’autres aspects parce que notre corporation est souvent victime d’attaque >> a-t-il regretté.
Rencontré également à l’intérieur de cette gare routière en partance pour la préfecture de Mali, Ibrahima Bah explique les difficultés qu’il a rencontré au cours de son dernier voyage sur cette route.
<< Comme je suis fréquent sur la route, je rencontre beaucoup de difficultés. Parfois on peut faire 3 jours sur la route surtout pendant les saisons pluvieuses malgré qu’ils sont entrain de refaire la route, on constate toujours des difficultés notamment la poussière montante, manque de panneaux de signalisation là où se trouvent les chantiers de construction qui cause beaucoup de dégâts. Et aussi les coupeurs de route qui sont permanents sur la route, les chauffeurs sont obligés de faire des convois pour circuler la nuit car beaucoup ont perdu la vie pendant les attaques des bandits enregistrées >> a-t-il expliqué.
En attendant une solution permanente, les usagers de cette route prennent leurs mal en patience et se demandent à quand la fin de leur calvaire.